Créée à Los Angeles le 12 octobre 2012 par O.D. Kobo, l’application est inspirée de Facebook, Twitter, Tumblr, Instagram, YouTube, et SoundCloud ! Elle permet de publier tous types de messages : audio, vidéo, photo, texte… Sa particularité ? Les membres peuvent faire payer pour accéder à leurs contenus.
Comment ça marche ?
Le slogan de Pheed est clair : «Une nouvelle façon de vous exprimer. » Selon son fondateur, ils ont été inspirés par Facebook, Twitter, Tumblr et Instagram pour créer l’application. User-centric, c’est un cocktail technologique de ce que les utilisateurs aiment le plus sur les autres réseaux sociaux réunit dans une seule et même application !
On peut s’inscrire sur Pheed directement par e-mail ou en utilisant son compte Twitter ou Facebook (et les lier à son compte pour partager par défaut ce qu’on y publie).
Comme sur n’importe quel réseau social, l’utilisateur crée son profil et partage des contenus, en créant son pheed : des photos grand format, de la musique ou des messages vocaux, des vidéos et davantage de texte que Twitter puisque la limite passe à 420 caractères (soit 3 tweets). On peut même y diffuser des événements en direct.
Ce qui attire notre attention sur Pheed est le Paywall. En sélectionnant la fonction Broadcast, les utilisateurs peuvent imposer de payer pour accéder à leurs contenus et fixent leur prix : de 1,99 $ à $ 34,99 par vue ou par mois. Autre nouveauté qui séduira les utilisateurs, il est possible de garder la propriété sur leurs contenus (souvenez-vous du tollé avec Instagram).
De quoi séduire les stars… D’ailleurs Rihanna, Miley Cyrus, Justin Bieber ou encore Paris Hilton contribuent à ce nouvel engouement en partageant leurs faits et gestes.
Une claque à Facebook ?
Alors pourquoi ce réseau plairait davantage ? Selon les différents feedbacks des utilisateurs, l’attrait de Pheed réside dans sa capacité à réunir justement ces diverses fonctionnalités mais aussi, selon MSN Money, dans le fait que les jeunes naviguent sur Internet via leurs smartphones, et préfèrent souvent utiliser des applications construites pour un tel usage, plutôt que des réseaux sociaux plus «web-centrés» tel que Facebook.
Ces mauvais retours restent cependant à relativiser : Facebook reste le « réseau principal » des jeunes (pour 68 % des 13 à 17 ans aux US par exemple) et sa désertion par les plus jeunes n’est pas pour tout de suite, en 2010 déjà la question avait été évoquée lorsque les parents, et maintenant les grands-parents, ont débarqué !
Pheed a lancé son site Web en Octobre https://www.pheed.com et en Novembre son appli iPhone . Avec 1 million de visites revendiquées peu de temps après son lancement, c’est définitivement un nouveau réseau social à suivre. D’ailleurs CNN l’a nommé l’un des 7 réseaux sociaux à surveiller en 2013.